Creully - L'atelier Marie rue de Caen

C'est une épicerie qui occupe maintenant les lieux



La façade le l'atelier de serrurerie du temps de Monsieur Marie


L'atelier en 1900 (Monsieur Marie à gauche)

L'atelier en 1908





1941 - Ecole de Creully

"Ouest-Eclair" du 19 Avril 1941

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Creully - La vraie situation de la léproserie

Nous essayons de situer avec précision l'emplacement de l'ancienne léproserie (Maladerie) de Creully.
Avec une photo vue du ciel, nous sommes certainement arrivés à notre but.

Si Creully m'était conté...

Jeudi dernier, à Bayeux, j'ai présenté une partie de l'histoire de mon village natal.
 

Le conseil municipal de Creully - 1870

Extraits du procés-verbal d'installation du conseil municipal en 1870.



Une carte postale de la façade du château de Creully inédite dans ma collection.

Les vues de la façade Sud du château sont innombrables. Je pensai les avoir toutes dans ma collection de 450 cartes postales...et bien NON.
Le vendredi 26 octobre, je me suis rendu au salon des livres et vieux papiers, porte de Champerret, à Paris; je découvris la carte postale semi-moderne ci-dessous avec une camionnette devant la tour de la façade.

Les inscriptions à l'école public de Creully en 1869

Peut-être allez-vous retrouver un de vos aïeux dans la liste des enfants ou dans la colonne du parent...
 

Le tambour du dernier Garde-champêtre à pied.


Le dernier garde-champêtre annonceur au son du tambour était Monsieur Pelcat que nous voyons sur la photo ci-dessous prise lors d'un Noël des sapeurs pompiers de Creully.
L'enfant (à gauche) devant Mr Pelcat n'est autre que votre serviteur...

Drame à Creully - Une mère de 11 enfants trouve la mort.



Dans les eaux bouillonnantes



 
Mardi soir, Mme Vve G., 61 ans, ouvrière agricole, demeurant à Tierceville, quittait son domicile à bicyclette pour se rendre, comme tous les jours, à son travail. Elle ne devait pas reparaître. Victime d'un acci­dent, Mme G., qui avait heurté le parapet du pont de la route d'Arromanches, à la sortie de Creully, avait été projetée dans les eaux grossies par les pluies.
D'habitude. Mme G. se rendait à son travail, chez M. Levoir, cultivateur à Creully, en coupant à travers les champs. L'employée était une personne toujours exacte. Mardi, pour une raison quelconque. Mme G. avait utilisé sa bicyclette.
Le premier inquiet a été M. Le­voir, employeur de Mme G., qui devait venir chez lui pour traire les vaches à 17 heures, comme tous les jours.« Ne la voyant pas arriver, je suis allé chez elle à Tierceville. Son jeune fils m'a appris qu’elle était partie à bicyclette. Sans doute avait-elle descommissions à faireà Creully.»
M. Levoir ayant aperçu la bicy­clette de Mme G., alla demander le concours de son commis pour re­connaître la machine. C'était bien le vélo de la brave femme.
« Le vélo, je l'avais bien vu... » C'est M. Pézeril qui parle. Habitant de la maison sous laquelle passe le cours d'eau, il fut intrigué de le voir. « Je ne pouvais dire à qui il appartenait. C'est M. Levoir qui l'a reconnu. Mais j'ai tout de suite pen­sé à un accident... »
Mr Pézeril
Il n'y a donc pas de témoin de l'accident. Cependant la cycliste a été vue dans la descente de la côte qui précède le pont. Une rude cote. Il a été précisé que Mme G. des­cendait avec rapidité, emportée par son propre poids. La cycliste a dû manquer son virage et sortir de la route sur sa lancée, pour se diriger vers l'entrée de la cour de M. Pezeril. Les traces du contact du vélo sur le parapet sont visibles. Mme G. a certainement basculé pour tomber dans le courant. Peut-être était-elle assommée par le choc.
Cependant, jusqu'à hier matin à 10 heures, la noyade de Mme G. n'était qu'une hypothèse. Appuyée sur des détails solides, mais une hypothèse. La confirmation, les pompiers l'ont fournie en retirant avec un grappin le tablier de la dis­parue. Le vêtement a été formelle­ment reconnu par la fille de Mme G. : «C'est bien le tablier de maman...» Et de constater : « La bretelle est arrachée... »
Un vélo adossé seul...
Sans doute a-t-il été arrachée dans le choc avec le parapet. Ainsi le tablier n'apportait pas la preuve que le corps se trouvait au même endroit. Il pouvait logiquement avoir été emporté très loin. La rivière est profonde de trois mètres sur deux kilomètres.
C'est pourquoi à ce moment, le commandant des pompiers, M. Châtaigner, a pris une décision prati­que en divisant les pompiers en deux groupes. Un groupe partant de Colombiers, allant à la rencontre de celui qui descendait le courant à partir de Creully.
Après la découverte du tablier de Mme G., le fils aîné de la dis­parue se rendait à la brigade de gendarmerie et demandait qu'un plongeur soit appelé pour procéder à des recherches sous la maison de M. Pézeril,
« Je veux, disait le fils aîné, au nom de la famille, que tout soit mis en œuvre pourretrouver notre mère. »
 
Mr Levoir, employeur de madame G. a participé aux recherches
Dans cette famille, ils sont onze enfants : quatre frères et sept .sœurs. Le plus jeune, un garçon de 15 ans, vivait avec sa mère.
C'était le dernier à rester à la maison. Tous les autres, plus grands, ont suivi leur chemin dans la vie, mais aujourd'hui tous se retrouvent unis autour du benjamin privé d'une mère dont il avait encore besoin pour vivre, et d'un père disparu lui aussi il y a deux ans. Il n'a pas éténécessaire de faire intervenirun homme-grenouille pourplonger sous la maison de M. Pézeril.Le corps de la malheureuse noyée,disparu depuis mardi soir à 17heures, devait être retrouvé hier matinà 11 h.30, à 2 kilomètres en aval,dans latraversée d'un her­bage, sur le territoire de la com­munede Tierceville, la commune de Mme G. On comprend que les recherches dirigées mardi soir, jusqu'à 22 heures, sous l’autorité des gendarmes n’avaient pas abouti. Le courant, d’une violence rare, le flot gonflé par les inondations, ont entraîné avec rapidité Mme G., malgré les branches et obstacles qui n’ont pas manqué d’accrocher les vêtements.
(Je n'ai pas retrouvé la date exacte)




Le Bloc de Creully.



Un grand merci à Didier Marin qui m'a remis cet ensemble de 10 cartes postales datant des premières années 1900. L'éditeur est A.Dubosq, curé à Commes près de Port en Bessin.

Une nouvelle pièce rare dans ma collection : La première édition des "BARONS DE CREULLY" de R.Pezet

Collectionner c'est être à l'affut d'une pièce rare manquante à sa collection.




Recherchant tous documents concernant CREULLY, dans mes déplacements je ne manque pas de "fouiner' pour dénicher une photo, un document ou un livre sur mon village natal.

C'est ainsi que le mois d'août fut un mois de découverte: un mémoire de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de Bayeux datant de 1854.



Dans cet ouvrage, différents textes sont publiés. On y trouve la première parution des "Barons de Creully"; une étude historique réalisée par Romain Pezet, Président du Tribunal Civil de Bayeux et Président de la Société Académique.

Une nouvelle pièce rare à ma collection.


Creully - Le puits du château

Dans la petite cour intérieure du château, entre la bâtisse et la montée vers la grande terrasse, se trouvait un puits dont la maçonnerie se trouve maintenant face à la façade sur une pelouse.










Solution du jeu de l'été. Objet Mystère


Mon Grand-père paternel (le père Barette) été facteur à la poste de Creully. Les tournées de distribution du courrier à bicyclette étaient longues et difficiles; il fallait bien se désaltérer…..
Une sieste était parfois  bien venue car les jambes fléchissaient. Un fossé faisait l’affaire.
Un jour des gendarmes de Creully, qui le connaissaient bien, l’aperçurent  entre Saint croix-sur-mer et Tierceville. Il dormait bien le facteur.
Sans le réveiller, ils lui mirent les bracelets et, pour ne pas être trop «vaches»,  mirent la clé dans sa sacoche.
On ne sait comment fut le réveil du préposé mais jamais il ne voulut rendre les menottes à la maréchaussée.
Mon grand-père nous a quitté il y a longtemps et j’ai hérité des bracelets d’acier.

 


Les gagnants recevront une gravure du Château rare.

Creully - Seul engin de 1944 restant

Seul vestige important, témoin du débarquement en juin 1944, restant à nos jours dans la commune.
Cette moto-pompe anglaise "Hercule" servait à l'arrosage du terrain d'aviation B9 entre Creully et Lantheuil; terrain recouvert de grillage.
Ce terrain a été utilisé par l'aviation canadienne à partir du 27 juin 1944 et pendant deux mois.
Elle fut récupérée par les membres du corps des sapeurs pompiers de creully qui avait été créé le 4 août 1945. Le premier registre fut créé le 9 février 1947; le corps a été mis sous les ordres du Sous-lieutenant René Chateigner, couvreur dans la localité.




L'eau puisée dans le bief de la Seulles était acheminée avec des tuyaux également récupérés dans le matériel militaire.
L'eau remontait jusqu'a un regard façonné sur le parvis de l'église où plusieurs branchements étaient possibles (voir photo ci-dessous). Ce point de pompage n'existe plus.

Lithographie - Château de Creully (1830)

Eugène CICERI (1813-1890)

Château de Creully
D'après P.Charles SECHAN (1803-1874)
Extrait du "Voyages Pittoresques et Romantiques dans l'Ancienne France, Normandie" entrepris par Taylor et Nodier
Lithographie sur chine appliquée, vers 1830
Éditée par A.F Lemaître à Paris

Creully - Le colombier sur la route de Tierceville

Le colombier est sur le territoire de la commune de Creully.
Le terme pigeonnier est couramment utilisé pour désigner une construction destinée à abriter des pigeons. Le terme de colombier est plus réservé à un bâtiment isolé en forme de tour.
La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».
Les pigeonniers « à pied », dont les nids appelés « boulins » occupant les parois intérieures du local étaient disposés jusqu'au sol. Ce type de construction correspondrait au « colombier ».
C'est le cas de notre colombier entre Creully et Tierceville.
Le développement de l'élevage du pigeon est né de la nécessité de trouver des compléments à une alimentation composée surtout de céréales. En effet, au moyen-âge, la viande était un luxe exceptionnel et n'était consommée que dans de rares et grandes occasions.
Nous pouvons nous faire une idée de l'importance de la consommation en pigeons dans les manoirs, quand on sait qu'en 1261 la maison du Roi de France consommait quotidiennement 400 pigeons et celle de la Reine presque autant.
La deuxième fonction du colombier et non la moindre était la production de colombine, c'est ainsi qu'on dénomme la fiente des pigeons, qui était très recherchée comme engrais pour les cultures exigeantes telles que celles de la vigne, des jardins potagers ou des vergers. Cette production était une source de revenus qui figurait même sur les contrats de mariage .
Pour recueillir ce puissant engrais dans les meilleures conditions, le sol des pigeonniers était souvent pavé et une porte ou une trappe était ménagée à ce niveau.

les "boulins"
Un boulin
Texte extrait d'un magnifique site bien documenté: