A Creully on savait reconnaître les ennemis de la Basse-cour.

Chaque espèce d'animaux et d’oiseaux a sa manière de tuer les poulets: ils ne mangent pas tous les mêmes parties du corps. Si vos poussins sont saignés au cou, c’est une belette, un putois, qui est l’au­teur des ravages. Si au contraire, vous ne trouvez que les ailes et les pattes, c'est un chat : quant à la pie et au corbeau, ils ne mangent que la tête. Vous pouvez donc, selon les espèces, prendre vos précautions et tâcher de détruire celui qui vient dé­vaster votre poulailler. Pour attraper les fouines, les belettes et les putois, em­ployez le traquenard à dents amorcé avec un morceau de volaille rôtie, ou bien les assommoirs, ou encore le lacet de laiton dont les braconniers se servent pour s’em­parer du lièvre. Enfin, pour les pies et les corbeaux, oiseaux très craintifs et très méchants, vous ne les détruirez qu’avec un fusil.

Le château de Creully inspire une Mangaka: Kaori Yuki


 Une mangaka que l’on connait sous le nom de plume Kaori Yuki (由貴香織里) est née un 18 décembre à Tokyo, mais elle n'a jamais divulgué l'année de sa naissance, qui peut être estimée dans les années 1960. Elle s'est inspirée de monuments français dans ses ouvrages.

 

Les boules ogivales de l'église de Creully ont retrouvé leur forme de quilles.


Merci à Philippe et Fabrice de l'entreprise Levèvre d'avoir facilité les prises de vues.
Merci à Franck

Creully - 14 ,juillet 1881 - Mystère et cléricalisme !

La rédaction du journal "La Semaine Normande" reçut cette missive.
Creully
Monsieur le rédacteur,
Notre localité a célébré cette année la Fête nationale avec beaucoup d'entrain, et cependant les circonstances étaient défavorables, car la population est obligée de se réserver pour la fête patronale, qui aura lieu le dimanche 24 courant. Néanmoins, Creully a

tenu à manifester son patriotisme. Un grand nombre d’habitations étaient pavoisées et décorées avec beaucoup de goût. 
De son côté, la municipalité avait bien fait les choses : tous les édifices communaux, mairie, justice de paix, halles, maisons d'école, etc., étaient couverts de drapeaux et d’écussons. La mairie surtout présentait un coup d’œil ravissant.
Un magnifique buste de la République, orné de trophées et de drapeaux, avait été installé sur le balcon.
Le soir, l'illumination était vraiment féerique. Aussi une population joyeuse et sympathique n'a-t-elle cessé de circuler dans les rues jusqu’à une heure assez avancée de la nuit.
On commentait vivement dans les groupes l’abstention de certains personnages dont la position et les antécédents rendent cette attitude inexplicable.
Mystère et cléricalisme !
Un bal par souscription a terminé cette belle fête. Pendant toute sa durée, une aimable gaieté, pleine de décence et de cordialité, comme il convient à toute réunion vraiment démocratique, n'a cessé de régner.
Les dames, aussi bonnes patriotes qu’intrépides danseuses, avaient arboré, pour la circonstance, les couleurs nationales.
En résumé, bonne journée pour la République.

Jolicoeur et le maire de Creully

Grand émoi cette semaine de juin 1875 chez un fermier de Creully. A deux heures du matin, ayant eu la singulière fantaisie de faire une ronde dans ses bâtiments, il a découvert dans un grenier un beau gars de la commune que nous appellerons François Jolicoeur.
Ce malheureux, interdit, ne savait que répondre pour expliquer sa présence en pareil endroit et à une heure aussi indue.
Le fermier de la rue menant à Saint Gabriel, le prenant pour un voleur, envoya chercher le maire et le garde-champêtre. Le maire arriva le premier et séance tenante se mit à interroger le malheureux garçon qui se troubla, balbutia et ne sut que répondre.
Heureusement à ce moment-là la grosse Jeanne, la servante, est arrivée et voyant le maire dans le grenier elle a poussé un cri de joie.
- Ah ! François, c’est ben gentil d’être venu au rendez-vous et d’avoir amené M. le maire pour le mariage. Ous’ qu’est donc son écharpe ?
On a relâché François et d’ici à un mois le mariage sera consommé…. Légalement.
Quant au reste…….  Mais cela ne vous regarde pas.

En feuilletant un album photos de Creully...

Cela me permet de penser à mes copains et copines de mon village natal.

Photos prises du clocher de l'église de Creully


L'entrée du château
Le hameau de Creullet
La place
La rue de Bayeux
Merci à Franck Isidor

Creully - Lantheuil - L'aérodrome 1944

L'aérodrome de Lantheuil-Creully fut achevé le 21 juin 1944. Il s'étend sur 190 hectares répartis sur les communes de Lantheuil, Creully et St Gabriel-Brécy. La piste qui s'étend sur 1200 mètres de long et 80 mètres de large accueillera le 143e Wing. Les aviateurs Canadiens du 143e Wing de la Royal Canadian Air Force ont élus domicile sur cette base baptisée « base B9 de la R.A.F ».

Le 27 juin 1944, les Escadrilles 438, 439 et 440 sont affectées à la base improvisée à Lantheuil, équipés d'avions de chasse et de bombardement de marque Typhoon. Après un séjour de deux mois à Lantheuil, les escadrilles procèdent de l'avant pour finalement aboutir, à la fin de septembre, à Eindhoven, dans les Pays-Bas.
Ci-dessous (en rouge) la piste.

Un office religieux sur l'aérodrome.

La plaque commémorative.

04/06/1858 - L'Indicateur de Bayeux- Vache qui vole non loin de Creully

Avant-hier mercredi, vers cinq heures du soir, un orage épouvantable a éclaté sur la ville de Bayeux et sur une partie du Bessin. Depuis le matin, l'atmosphère était d'unechaleur écrasante, lorsque tout-à-coup une pluie torrentielle, mêlée de tonnerre et d’éclairs, vint à fondre avec violence ; en quelques minutes, les rues inondées n'offrirent  plus que de larges ruisseaux, interceptant les communications.

Puis une véritabletrombe d'énormes grêlons el de morceaux de glace vint compliquer le désastreux effet de cette bourrasque, et causer de grands dégâts dans tous les quartiers. Des toitures en verre, des serres, des cloches à melons ont été complètement brisées ; des jardins ont été ravagés, des planches entières de légumes et de fleurs ont été littéralement bâchées. Une hirondelle a été ramassée morte, tuée par la grêle. Enfin, dans la plupart des habitations, ce n’était que débris d'ardoises, de carreaux et de plâtre. Personne n'a souvenir, à Bayeux, d'un pareil désastre.


Cecataclysme  s'est étendu sur toute la contrée. Il s’est fait sentir surtout sur une partie des cantons de Balleroy, de Tilly, de Ryes et de Creully. Sur le territoire d'une commune non loin  de Creully, une femme âgée, conduisant une vache, a été tuée par la foudre. La vache, qui a été portée à plus de vingt mètres, qui se trouvait à quelques pas de la premiere, est restée paralysée. On nous a montré un glaçon apporté de Creully, d'une largeur de quinze centimètres. On s’accorde heureusement jusqu’à présent à constater que les désastres sur les récoltes ne sont pas aussi considérables qu'on eût pu le craindre. Partout où l'orage a sévi, beaucoup de pommiers ont été dépouillés de leurs fleurs.