l’Harmonie Royale Saint-Stanislas au château de Martragny.




Du samedi 31 mars au jeudi 5 avril prochain, l’Harmonie Royale Saint-Stanislas sera en voyage de concert dans le Bessin et se produira quatre fois dans les villes de Bayeux et de Caen.

Ce voyage de concert forme le point de départ pour la commémoration du centenaire du séjour de collégiens belges réfugiés au Château de Martragny. Du 3 septembre 1918 au 13 avril 1919, les collèges de Poperinge et de Veurne étaient installés au Château de Martragny, en fuite devant les violences de la Première Guerre mondiale dans leur propre région natale de Flandre en Belgique. Une bonne centaine d’élèves accompagnés d’une dizaine de prêtres-professeurs et d’une équipe d’entretien y ont passé plus de sept mois. Les professeurs logeaient au château. Les élèves dormaient dans les annexes. Des baraquements temporaires dans le jardin servaient de classes et de salle d’étude.

A Pâques, l’Harmonie Royale Saint-Stanislas se produira dans la messe de Pâques à 10h30 dans la Cathédrale de Bayeux. Pendant cette messe, une plaque commémorative en bronze apportée par les collégiens actuels sera bénie par Mgr. Boulanger, évêque de Bayeux et de Lisieux. Le lendemain, lundi de Pâques 2 avril, cette plaque sera offerte à M. Médéric de Chassey, châtelain actuel du Château de Martragny, pendant un concert-mémoire au château même à 20h00. Entrée gratuite. Pot d’amitié offert par M. de Chassey.

L’Harmonie Royale Saint-Stanislas se compose d’une harmonie et d’un corps de tambours et compte en tout plus de soixante jeunes musiciens, tous élèves des écoles secondaires de Poperinge. Elle se produit en Belgique et à l’étranger aussi bien en promenade qu’en salle. Toutes les deux années, elle part en voyage de concert pour six jours pendant la première semaine des vacances de Pâques. Cette année-ci, avec un voyage de concert commémoratif, les jeunes musiciens se réjouissent déjà depuis longtemps de pouvoir découvrir la vie au château où leurs précurseurs ont trouvé un havre de paix en temps de guerre. Pour certains d’entre eux, peut-être que leur arrière-grand-père aussi était parmi les jeunes réfugiés au château… Qui sait ?!